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Le fonds ancien compte 5371 volumes publiés entre les années 1454 et 1811.
Ce fonds est issu en grande partie de la bibliothèque de l'évêque Joseph-Bruno de Beausset de Roquefort, un des derniers évêques de l’évêché de Béziers (de 1745 à 1771). Il a légué sa bibliothèque au collège des Jésuites de la ville (actuel Lycée Henri IV). À la Révolution, les confiscations révolutionnaires ont fait migrer cette collection vers le domaine public.
La logique aurait voulu que le fonds rejoigne ensuite le district de Montpellier, comme la loi des confiscations le prévoyait mais, on ne sait pour quelle raison, si une partie des fonds se retrouve bien à Montpellier, une autre partie, estimée à la moitié, est restée sur Béziers.
A Montpellier, on retrouve de nombreux ex-libris (marque de propriétaire) au nom de l'évêque à la bibliothèque de la Faculté de médecine, ainsi qu'à la médiathèque centrale Émile Zola.
Ce fonds ancien, en provenance d'une bibliothèque religieuse, contient en grande majorité des ouvrages de glose religieuse, de Bibles, d'évangiles, des apocryphes, de Bibles polyglottes, de commentaires de la bible, de catéchismes, d'ouvrages de morale, de documents sur la Réforme et la contre-réforme, etc. On y trouve peu d'ouvrages scientifiques ou littéraires de la période couverte.
Il est à 70% environ constitué de livres en latin.
L’Antiquité du triomphe de Besiers au jour de l'ascension.
Contenant les plus rares histoires qui ont esté représentées au susdit jour ses dernières années.
A Beziers : Martel (J.), 1628
cote : IMB ANTI
Ce recueil fait partie des textes du Théâtre de Béziers qui désigne l’ensemble des pièces créées et jouées à Béziers lors des fêtes des Caritats au début du XVIIe siècle.
Par leur rareté, leurs particularités physiques (la reliure est parfois plus importante que le texte à l’intérieur), leur intérêt pour notre région…
Ces documents sont mis à part dans une réserve et ne sont consultables qu’après demande préalable au responsable des collections patrimoniales.
Cette réserve abrite, entre autres, la collection de manuscrits, d’incunables et d’impressions biterroises que possède la Médiathèque.
« L’établissement de l’imprimerie à Béziers présente une particularité […]. Contrairement à ce qui s’est produit dans la plupart des villes, l’art de Gutenberg n’a pas été importé à Béziers par des ouvriers étrangers. […] C’est à des Biterrois tels que Pech et Martel que revient l’honneur d’avoir établi les premières presses typographiques dans leur ville natale et d’avoir mis au service de leurs concitoyens une des plus précieuses inventions modernes. »
